Pires jeux vidéo Pier-Luc Ouellet

Les 33 pires jeux vidéo DE TOUS LES TEMPS, épisode 2

On remet ça

Dans mon article précédent, on t'a présenté les positions 33 à 23 de notre Top 33 des pires jeux vidéo de tous les temps, mais la descente aux enfers ne fait que commencer. Aujourd'hui, les positions 22 à 12.

Au fil des décennies (mais étrangement, surtout dans les années 2000), les développeurs de partout dans le monde se sont surpassés pour nous offrir des jeux qui repoussent les limites de la médiocrité, et on les en remercie, parce que ce palmarès n'existerait pas sans leurs efforts surhumains.

Suis-nous alors que nous poursuivons notre périple pour découvrir les pires jeux vidéo de tous les temps.

Rappel de la méthodologie

Pour dresser ce triste palmarès, on s’est fiés à la liste de jeux sur Metacritic, un agrégateur de critiques. Toutefois, seuls les jeux ayant obtenu sept critiques ou plus ont gagné une place au palmarès, ce qui explique l’absence de mentions honorables telles que E.T. sur Atari, Superman sur Nintendo 64 et Big Rigs: Over the Road Racing sur PC. 

Les positions 22 à 12

22 -- NBA Unrivaled

Playstation 3, 2009 (24 critiques)

Le problème principal de ce jeu de basketball, c’est qu’il ne savait pas vraiment ce qu’il voulait être. Est-ce qu’on voulait nous proposer une simulation réaliste digne des NBA 2K ou un jeu d’arcade à la NBA Jam? Qui sait? Certainement pas les développeurs de NBA Unrivaled, en tout cas.

Tecmo

NBA Unrivaled mélange un gameplay réaliste très strict et une présentation rappelant celle des jeux d’arcade, pour un résultat qui nous laisse encore plus confus que la fois où Michael Jordan a lâché le basketball pour s’essayer au baseball.

21 -- Terrawars: New York Invasion

PC, 2006 (24 critiques)

Terrawars est un jeu de tir à la première personne dans lequel on incarne John Armstrong, un étudiant en médecine qui fait partie de la garde nationale et qui doit affronter une invasion extraterrestre à New York (évidemment).

Tri Synergy

Le problème, c’est que Terrawars était complètement dépassé en 2006, que ce soit sur le plan de la jouabilité, de la conception des niveaux ou du graphisme.

Les développeurs disent avoir pris environ 5 000 photos du centre-ville de New York pour le recréer le plus fidèlement possible, mais on imagine qu’ils ont pris 5 000 photos de bennes à ordures new-yorkaises, parce que c’est pas mal juste ce qu’on voit.

20 -- Gravity Games Bike: Street. Vert. Dirt.

Playstation 2, 2002 (24 critiques)

Au début des années 2000, les jeux de sports extrêmes étaient extrêmement (difficile de trouver un adverbe plus approprié, hein?) populaires à la suite de la sortie de Tony Hawk’s Pro Skater.

Midway Games (oui, encore!)

Par contre, comme dans les sports extrêmes, certains jeux nous ont impressionné avec leurs prouesses défiant toute logique… et d’autres se sont écrasés violemment au sol.

C’est le cas de Gravity Games Bike: Street. Vert. Dirt., un jeu tellement rempli de bogues qu’il en devenait carrément injouable.

Street. Vert. Dirt. est. Un. Mauvais. Jeu.

19 -- Postal III

PC, 2011 (24 critiques)

À quel point faut-il qu’un jeu soit mauvais pour que son développeur décide de le renier complètement? C’est le cas de Postal III, que le développeur de la série, Running With Scissors, considère comme ne faisant pas partie de la série principale.

Akella

En fait, l’équipe n’a pas vraiment développé le jeu en raison de difficultés financières. Le développement a plutôt été confié aux développeurs russes de Trashmasters (ça ne s’invente pas).

L’humour extrêmement violent et vulgaire du jeu a repoussé beaucoup de joueurs, et même ceux qui appréciaient ce ton irrévérencieux ont dû s’avouer vaincus devant les nombreux bogues et les importantes lacunes visuelles du titre.

Une suite est sortie en 2019 et elle a aussi obtenu de mauvaises critiques, mais jamais aussi intenses que celles de Postal III.

18 -- Game Party Champions

Wii U, 2012 (24 critiques)

On vous l’avait dit que la franchise Game Party ferait plus d’une apparition dans ce Top 33 des pires jeux. C’est d’ailleurs la seule franchise à faire plus d’une apparition dans ce palmarès, alors bravo… on présume?

WB Games

Game Party Champions nous propose encore une fois une sélection de minijeux tous plus ennuyeux les uns que les autres.

Le hic, avec cette compilation, c’est qu’elle a été développée à la hâte pour profiter de l’engouement autour de la Wii U (oui, pendant une très courte période, il y avait de l’engouement autour de la Wii U). Les joueurs se sont donc retrouvés avec des minijeux très limités, quand ils n’étaient pas carrément non fonctionnels.

Mais c’est quoi, le pire : un minijeu Game Party qui ne fonctionne pas ou un qui fonctionne? La question se pose.

17 -- Pulse Racer

Xbox, 2003 (24 critiques)

Pulse Racer se voulait un mélange entre les courses de go-karts de Mario Kart et l’esthétique futuriste de la série Wipeout.

Jaleco

Malheureusement, au final, Pulse Racer ressemble surtout à un accident de voiture.

Le jeu est visuellement inintéressant, ses mécaniques sans originalité et ses voitures désagréables à conduire, ce qui est un sacré problème pour un jeu de course de voitures.

Pulse Racer a quand même réussi un exploit, soit celui d’être généralement considéré comme LE pire jeu de course sur Xbox. Bravo!

16 -- Fighter Within

Xbox, 2013 (23 critiques)

Quand Microsoft a dévoilé la Xbox One, une bien mauvaise surprise attendait les joueurs : la console était plus chère que la PlayStation 4 parce qu’elle comprenait une caméra Kinect, essentielle à son fonctionnement.

Ubisoft

La pilule était dure à avaler, alors Microsoft devait absolument offrir des jeux qui allaient convaincre les joueurs que la Kinect valait le coût supplémentaire.

À la place, Microsoft a sorti un des pires jeux de tous les temps, Fighter Within. Heille, on fait tous des erreurs.

Dans Fighter Within, on secoue les bras dans tous les sens comme un moulin hyperactif, et la Kinect traduit ça en combat à l’écran. Peut-être.

Rapidement, Microsoft a rendu la Kinect optionnelle.

15 -- FlatOut 3: Chaos and Destruction

PC, 2011 (23 critiques)

La série FlatOut était appréciée par les joueurs, qui aimaient son mélange de course et de destruction. Malheureusement, ce troisième épisode n’a pas été développé par la même équipe et ça paraît.

Destineer

FlatOut 3, en plus d’être repoussant comme des ongles de mécanicien, se contrôle très mal et bogue constamment. Mais c’est quasiment une bénédiction cachée parce que quand le jeu fonctionne, il est extrêmement ennuyant.

Contre toute attente, il y a quand même eu un FlatOut 4, qui a été mieux reçu, mais pas assez pour faire oublier ce terrible troisième opus.

14 -- Homie Rollerz

Nintendo DS, 2008 (23 critiques)

Homie Rollerz était une adaptation d’une série de figurines qui mettaient en vedette des personnages inspirés de l’enfance du bédéiste David Gonzales.

Strategy First

Et quand on veut faire une adaptation d’une franchise pas trop chère, qu’est-ce qu’on fait? Une pâle copie de Mario Kart. On veut que ça soit encore moins cher? On la sort sur console portable.

C’est ça qu’est Homie Rollerz : une copie cheap de Mario Kart, complètement dénuée d’intérêt.

Heureusement pour nous, le titre n’est jamais sorti au Canada. Comme quoi il y a des avantages à habiter au nord de la frontière!

13 -- Charlie’s Angels

GameCube, 2003 (23 critiques)

Charlie’s Angels se voulait une adaptation du film du même nom sorti en 2000, qui n’était déjà pas terrible. Mais comme si ce n’était pas assez, cette adaptation est sortie trois ans après le film, et l’attente n’en valait vraiment pas la peine puisque le gameplay était pourri.

Ubisoft

Le seul attrait de cette adaptation était les angles de caméra excessivement suggestifs que le jeu offrait à tous les détours, si les décolletés pixélisés sont ton truc. On ne juge pas, nous (bon, un peu, quand même).

12 -- Fast & Furious: Showdown

Xbox 360, 2013 (22 critiques)

La franchise Fast & Furious est extrêmement populaire pour ses scènes d’action et de course hautes en sensations fortes, et pour son ton ironique, pleinement conscient de sa propre absurdité.

Activision

Showdown n’a aucun de ces attributs. C’est dommage parce que la proposition de base est intéressante : il s’agit d’un jeu de course/destruction collaboratif, dans lequel on doit faire équipe avec d’autres membres de la famille pour atteindre nos objectifs.

Malheureusement, le titre n’offre pas de jeu en ligne, un problème important pour un jeu lancé en 2013. Encore plus malheureusement, le jeu est nul.

Ah oui, on aurait dû commencer avec ça. Ça aurait été plus rapide (elle est bonne, hein?).

La seconde conclusion temporaire

On n'en peut plus et toi non plus. On replonge dans les égouts de l'histoire, avec les positions 11à 1, quand on aura eu le temps de prendre une douche. Bye!

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